Chronique pichayenne.
Dans ma vie pichayenne, il y a un lit !
«Ma vie pichayenne» c’est ainsi que j’appelle mes souvenirs avec Pichaya car ce sont bien plus que des souvenirs, ce sont des morceaux de vie.
Dans cette vie qui était donc «pichayenne», je faisais partie des élus – en l’occurrence une élue, mais j’ai l’orthographe inclusive en horreur – qui avaient le droit de rentrer dans sa chambre. Jno me confirme qu’il n’y était pas admis ou avec réticence.
Une sorte de cercle intime donc auquel j’ai eu l’honneur d’appartenir. Dit ainsi cela pourrait prendre l’allure d’une histoire sulfureuse alors que c’était tout simplement que Pichaya avait quelques pudeurs sur l’incroyable fourbi qu’il était capable de mettre dans sa chambre et particulièrement sur son lit. Il y a eu des fois où je m’étais demandé où il trouvait la place pour allonger son corps qui était tout de même assez grand. Et il y a eu la fois où ça m’a échappé et je lui ai dit que ce n’était pas possible de mettre un bordel pareil dans sa chambre. Il m’a regardé de sa hauteur et m’a répondu, vexé : «Toi, tu ne vas pas te mettre à me dire les mêmes choses que ma sœur! »
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