Internet en panne une fois de plus.
Cela fait partie de notre vie à Montauban et il faut s’en accommoder.
Depuis l’année dernière, nous possédons une airbox (de secours) dont nous avons exigé d’Orange d’en être les propriétaires pour nous dépanner chaque fois qu’on est en rade. Soit parce qu’un petit malin a débranché, soit parce qu’ils réparent sans nous en avertir, ce qui était le cas jeudi dernier. Le technicien nous avait promis que le tableau serait remis en place en fin d’après-midi, mais à 17h il est reparti et nous a laissé en panne pour ce long week-end.
Mise en route de la procédure habituelle au 3900 qui en toute décontraction nous confirme qu’on est en zone de perturbation jusqu’au 6 novembre.
Je rebranche l’airbox pour tenter d’attraper le filet de 4G auquel nous avons accès dans le centre de Montauban, (il faut s’en accommoder aussi …) mais Orange a désactivé la carte SIM. On ne sait jamais, des fois qu’on en abuse…
La technicienne très zen (on doit les obliger à faire du yoga) nous dit d’aller rechercher une carte en boutique, qu’ils nous remettront des datas dessus à volonté, ainsi que sur nos téléphones. Elle demande d’une voix douce si la boutique n’est pas trop loin.
Jno file chez Orange avant qu’ils ferment. C’est pas trop loin, mais quand même.
Le temps que les batteries de l’airbox se rechargent, que je me souvienne de toutes les manips à faire et que je découvre celles pour la nouvelle télé qui par chance est une télé connectée, nous voilà de nouveau opérationnels pour travailler.
Parce qu’en fait, c’est ça le plus difficile : expliquer à Orange qu’on travaille !
Et qu’on paye un abonnement pour regarder la télé quand on a fini de travailler.
Nous avons donc passé notre long week-end avec l’équipement de secours Orange. Un équipement sur lequel ils ne tarissent pas d’éloges, à les entendre, c’est bien mieux que la box et le décodeur.
Depuis jeudi soir, je rêve d’inviter un cadre d’Orange à venir tester chez nous la merveilleuse et bien nommée airbox. Dans notre quartier, il y a surtout de l’air et pas beaucoup de 4G. Pour que ça marche, il faut coller le boitier à une fenêtre et ne pas être exigeant sur le débit internet. Pour la télé, ça marche uniquement si vous avez une télé connectée, vous pouvez regarder les chaines sur leurs plateformes. Mais, un conseil, ne vous lancez pas dans un film et surtout pas un polar, car l’image se fige au rythme d’environ chaque dix minutes.
Pour la Star Académy, ça passe.
Et pour le reste, on a supporté.
Et quand on en a eu trop marre, on est allé au cinéma.
Ce matin, c’était enfin lundi. On se disait que le technicien allait revenir terminer le travail qu’il avait laissé en plan. Jean-Noël proposait de rallumer la box et on verrait bien quand elle afficherait ses diodes fixes. Moi, je n’étais pas chaude pour attendre, je pensais qu’il fallait aller à l’armoire pour parler au technicien. J’ai insisté et Jean-Noël y est allé. Ce n’est pas loin.
La surprise ou mon intuition, c’est qu’il y a trouvé le technicien (toujours le même, à force on les connait tous et ils nous connaissent bien) qui était totalement abasourdi qu’on n’ait pas retrouvé la connexion. Pour lui, tout fonctionnait jeudi soir quand il est reparti, il avait tenu la promesse qu’il m’avait faite. Et si, ce matin, il était repassé à notre armoire (oui, c’est notre armoire maintenant, on se sent en droit de la privatiser, vu comme on s’en occupe), c’était uniquement pour prendre des mesures. Il dit à Jean-Noël : « Vous avez eu une chance incroyable que je sois là, car je ne suis repassé que pour cinq minutes ! », ce que Jean-Noël me répète immédiatement au téléphone : « On a de la chance, il était à l’armoire et il va venir chez nous ! », alors qu’il n’a pas à le faire, mais à force, nous sommes devenus amis et il est réellement embarrassé par la situation, surtout quand Jean-Noël lui a expliqué l’airbox qui brasse de l’air.
Il est donc venu et a compris qu’une fois de plus, nous avions été changés de tiroir dans l’armoire et qu’on ne lui avait pas donné les bons schémas.
Il nous a redit que « notre » armoire était un bazar sans nom et qu’en plus elle puait la pisse. Ça, on le sait, on le constate chaque fois qu’on passe devant et qu’on la referme.
Notre armoire sert aussi de pissotière.